Sport et risques, deux articles dont quelques références à d'autres thèmes
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Sport et risques, deux articles dont quelques références à d'autres thèmes
Encore issu de mon "journal perso" donc ce n'est pas toujours très facile à parcourir.
Il y a une ou deux indications bibliographiques qui pourraient concerner d'autres thèmes. Je pense notamment à un rapprochement avec l'expérience mystique de la transcendance dans le deuxième article.
Sur l’article de Patrick Peretti-Watel, revue Face à face : « pratiques sportives et usages de drogue »
=> dans bcp de pays, dans l’imaginaire collectif, sport = santé dont remède à la prise de drogues licites comme illicites (alcool, tabac, médicaments, psychoactifs…)
A voir : Rooney J.F => Sports and clean living : a useful myth ? in Drug and Alcohol dependence, vol 13 numéro 1, 1984, 75-87
=> or, l’activité sportive offre de nombreuses opportunités aux jeunes, dans la mesure où échappe à l’autorité parentale et autres autorités + espaces publics ou semi-publics (dans le cadre d’activités non encadrées). + faut se poser la question de l’après-pratique pour le sportif, dont la vie était structurée par le sport = fort risque, désocialisation brutale.
Culte de la performance) => au nom d’un rationalité instrumentale, tendance à oppser le produit dopant (qui poursuit objet socialement valorisé qu’ils prennent aux autres drogues (destructrices et inutiles).
Voir Coakley mais surtout Monaghan => « Vocabularies of motive for illicit steroid use among bodybuilders » in Social Science and medicine vol 55 2002, 695-708
Merton dans « Social structure and anomie », American sociological review, vol 3 numéro 5, 319-328, 1938 => parle de « déviants innovateurs » pour désigner ceux qui ont intégré les buts de la culture dominante mais emploient moyens illégitimes pour parvenir à leur fins.
Dopage est aussi le fait de tous les niveaux sportifs, mais uniquement professionnel.
=> intéressant : même les substances psychoactives dites « récréatives » comme l’alcool sont parfois utilisées par les sportifs pour améliorer leurs performances cf enquête sur les étudiants de staps.
⇒ on parle d’usages « intégrateurs » des drogues « récréatives » utilisées dans diverses sphères d’activité et notamment pour performances sexuelles, pour le stress… => voir notammentPeretti-Watel P., Beck F., Legleye S. « More about sport and drugs use : context, competition and « integrative » drugs » in Addiction, vol 97, numéro 12 2002a 1609-1611
+ médicalisaiton croissante de nos vies (Waddington I. : « sport, health and drugs. A sociological perspective »
Attention => activité sportive et prise de drogues ne sont pas forcément origine l’une de l’autre. Peuvent renvoyer à un troisième terme.
Cf Monique Leroux : drogue et sport font disparaître douleurs corporelles comme sociales
(Leroux 2002 : « Consommations intégrées et sport de haut niveau » in Société avec drogue. Enjeux et limites. (Direction Faugeron et Kokoreff) 79-97
Caillois : typologie des jeux, prise de risque vertiges et perte de contrôle = jeux d’ilinx donc sport et drogue = deux moyens complémentaires de satisfaire un goût du risque.
Cf ⇒ Lyng S. Edgework : A social Psychological Analysis of Voluntary Risk Taking
Americain Journal of Sociologie, vol 95 1990, 851-866
+ Zuckerman M : Sensation Seeking.
Sports de glisse = plus grosses consommations de drogues (cf Peretti-Watel : toutes références de l’article ⇒ il travaille en France sur les substances et le risque)
On peut voir le sport comme l’un des derniers bastions d’une culture masculine qui se sent malmenée => valeurs de la confrontation, de l’épreuve et de l’endurance
Cf Dunning= Sport as a male preserve : notes ont the social sources of masculinity and its transformations in Quest for excitement : sport and leisure in the civilizing process, Elias et Dunning => semble être un article important
⇒ dans ce cadre, on peut voir les consommations de substances et les pratiques de binge drinking comme une autre manière d’entretenir ces valeurs, véritables épreuves de courage
⇒ des pratiques sportives et des usages des drogues, faut considérer le contexte, les usages, le niveau de la pratique, la discipline, la drogue en question…
=> « nécessité de prendre en compte le sens que les individus donnent à leur activité sportive ».
Indications bibliographiques tirées de « Jouer avec la gravité : approche sociologique plurielle de l’engagement dans des sports dangereux » de Guillaume Routier et Bastien Soulé.
Baudry : Le Corps extrême
Beck U (2001) : La société du risque. Sur la voie d’une autre modernité
Le Breton : Passions du risque et Conduites à risque
L’article lui-même : (utile directement et indirectement. Directement pour le travail sur la conception de risque et indirectement de plusieurs manières => peut aider à établir un guide d’entretien sur redbull/ risque + voir quelles valeurs des sports de l’extrême sont appelées et associées au redbull pour pousser à sa consommation)
Difficile de définir le terme de risque, il est un « nid de concepts » selon Assailly dans Les jeunes et la prise de risque. Approche sociologique des conduites à risque.
⇒ Renn O. « Three decades of risk research, accomplishments and new challenges », Journal of risk research 1, 49-71
Une différence utile mais artificielle qui peut être fait = différence risque/ danger
Dangers= ensemble de menaces qui peuvent se produire si certaines conditions sont réunies
Risque = manière de se représenter et d’appréhender le danger cf Joffe d’où Beck => le risque est une construction de l’esprit
⇒ ne pas séparer les deux, deux faces d’une même médaille, il faut les prendre en considération conjointement pour comprendre richesse du lien conduite dangereuse/ représentation.
Dans ce cas on ne peut pas (comme Gilles Rotillon, cf article) exclure l’escalade des sports extrêmes à cause de l’omniprésence de la sécurité. Cf Léséleuc et Raufast (pas trouvé dans la biblio de l’article) => seuls les praticiens sont à même d’évaluer le caractère « à risque » de leur activité. Cf Loirand : sports de ballons ne sont pas considérés comme à risque alors que les accidents sont fréquents mais peu graves en général => contraire du parachutisme où les accidents sont très rares mais mortels.
Donc double distinction : impacts potentiels + fréquence / scénarios accidentels hypothétiques et leurs perception = sur ce niveau que ce situe surtout le sociologue = niveau de la construction culturelle et psychologique.
=> classification générale de « sport de gravité » proposée par l’auteur pour regroupe alpinisme, escalade, parachutisme et saut à l’élastique. Gravité en X2 sens = chute du corps/ mesure objective ou subjective de l’impact
Différentes manières « d’engager » le corps (est-ce qu’on engage son corps avec le redbull comme on l’engage dans les sports à risque ou « de gravité » ?) dans l’activité peuvent être trouvées dans la littérature (une typologie des différents attraits du risque qui peut nous intéresser pour le redbull) :
⇒ sentiment d’une respiration, d’expression du vrai soi face à la pression sociale (peut concerner le redbull ?) cf Elias et Dunning : Sport et civilisation : la violence maîtrisée
Importance de l’âge, du sexe, de la catégorie sociale dans la prise de risque et engagement dans les sports de gravité => pourrait peut être intéresser sous-groupe qui travaille sur ce thème. Si on schématise à l’extrême : sport d’homme, blanc, classe-moyenne ou sup, célibataire.
=> la réalité technologique est aussi importante : accroissement de la sécurité entraîne distinction élites (écarte volontairement la sécurité)/ novices ou commun des mortels
⇒ contrôler une incertitude provoquée => pas du tout irrationnel, au contraire : faire preuve d’un sens des responsabilités, de l’autogestion, d’une hyper-rationalité + habileté. Cf Soden in biblio
=> applicable au redbull ? On peut voir dans quelle mesure le redbull est utilisé en connaissance de cause selon schéma instrumental. Il est le moyen nécessaire pour atteindre une fin. Est-ce qu’il n’y a pas un processus « rationnel » dans la prise de risque bien que l’on soit conscient de l’incertitude quant à sa propre santé ? Une prise de risque calculée? Se montrer à soi-même et aux autres qu’on gère fête+ alcool+ fatigue ?
⇒ rapport hédoniste cf « chute libre » désormais permise grâce aux équipements de sécurité en montage => vertige, intensité émotionnelle. Idée qu’il y a là une forme de transe : Heas : Anthropologie des relaxations : des moyens de loisirs, de soin et de gestion personnel ?
L’auteur dégage trois degrés de facteurs pour différentes sociologies :
-intra-individuel
-inter-individuels
-exo-individuels (forces sociales qui dépassent l’individu comme le simple cadre du groupe)
Résultats des entretiens :
⇒ Facteurs intra-individuels :
-expérience au-delà du vertige, une forme de transcendance et fusion avec l’environnement cf flow => Csikszentmihalyi (1990) Flow : The psychology of Optimal Experience = pour le côté mystique de l’expérience voir Justine. Perte de cse de soi. Forme de dépendance assumée, manière de profiter de la vie.
-« s’exposer pour mieux se connaître », affrontement d’événements problématiques permet de se connaître en-deçà du masque social donc => se mettre en danger pour progresser
⇒ Facteurs interindividuels : (liens entre les pratiquants)
-partager une expérience commune et renforcer des liens (prendre du red bull ensemble = faire comme les sportifs de l’extrême ? Se mettre en danger ensemble pour partager ?)
cf Maffesoli : « se sentir en commun » in Au creux des apparences, pour une éthique de l’esthétisme
⇒ Facteurs exoindividuels :
-« déroutiniser » son existence cf Elias et Dunning
-se différencier par son engagement cf alpinistes qui se considèrent comme une élite face à l’alpiniste lambda.
Conclusions => risques ne st pas une fin en soi mais un moyen. Assailly affirme que la confrontation au risque permet de se valoriser. Etude montre schéma moins mécanique : mobilisation de ressources particulières face au danger qui est recherchée. Dans les entretiens => rarement trois niveaux à la fois, mais souvent entremêlés, priorité donné aux facteurs intra-individuels mais attention => cf valorisation sociétale du risque de Baudry réinvestie subjectivement. Certaines motivations sont peu avouables.
Il y a une ou deux indications bibliographiques qui pourraient concerner d'autres thèmes. Je pense notamment à un rapprochement avec l'expérience mystique de la transcendance dans le deuxième article.
Sur l’article de Patrick Peretti-Watel, revue Face à face : « pratiques sportives et usages de drogue »
=> dans bcp de pays, dans l’imaginaire collectif, sport = santé dont remède à la prise de drogues licites comme illicites (alcool, tabac, médicaments, psychoactifs…)
A voir : Rooney J.F => Sports and clean living : a useful myth ? in Drug and Alcohol dependence, vol 13 numéro 1, 1984, 75-87
=> or, l’activité sportive offre de nombreuses opportunités aux jeunes, dans la mesure où échappe à l’autorité parentale et autres autorités + espaces publics ou semi-publics (dans le cadre d’activités non encadrées). + faut se poser la question de l’après-pratique pour le sportif, dont la vie était structurée par le sport = fort risque, désocialisation brutale.
Culte de la performance) => au nom d’un rationalité instrumentale, tendance à oppser le produit dopant (qui poursuit objet socialement valorisé qu’ils prennent aux autres drogues (destructrices et inutiles).
Voir Coakley mais surtout Monaghan => « Vocabularies of motive for illicit steroid use among bodybuilders » in Social Science and medicine vol 55 2002, 695-708
Merton dans « Social structure and anomie », American sociological review, vol 3 numéro 5, 319-328, 1938 => parle de « déviants innovateurs » pour désigner ceux qui ont intégré les buts de la culture dominante mais emploient moyens illégitimes pour parvenir à leur fins.
Dopage est aussi le fait de tous les niveaux sportifs, mais uniquement professionnel.
=> intéressant : même les substances psychoactives dites « récréatives » comme l’alcool sont parfois utilisées par les sportifs pour améliorer leurs performances cf enquête sur les étudiants de staps.
⇒ on parle d’usages « intégrateurs » des drogues « récréatives » utilisées dans diverses sphères d’activité et notamment pour performances sexuelles, pour le stress… => voir notammentPeretti-Watel P., Beck F., Legleye S. « More about sport and drugs use : context, competition and « integrative » drugs » in Addiction, vol 97, numéro 12 2002a 1609-1611
+ médicalisaiton croissante de nos vies (Waddington I. : « sport, health and drugs. A sociological perspective »
Attention => activité sportive et prise de drogues ne sont pas forcément origine l’une de l’autre. Peuvent renvoyer à un troisième terme.
Cf Monique Leroux : drogue et sport font disparaître douleurs corporelles comme sociales
(Leroux 2002 : « Consommations intégrées et sport de haut niveau » in Société avec drogue. Enjeux et limites. (Direction Faugeron et Kokoreff) 79-97
Caillois : typologie des jeux, prise de risque vertiges et perte de contrôle = jeux d’ilinx donc sport et drogue = deux moyens complémentaires de satisfaire un goût du risque.
Cf ⇒ Lyng S. Edgework : A social Psychological Analysis of Voluntary Risk Taking
Americain Journal of Sociologie, vol 95 1990, 851-866
+ Zuckerman M : Sensation Seeking.
Sports de glisse = plus grosses consommations de drogues (cf Peretti-Watel : toutes références de l’article ⇒ il travaille en France sur les substances et le risque)
On peut voir le sport comme l’un des derniers bastions d’une culture masculine qui se sent malmenée => valeurs de la confrontation, de l’épreuve et de l’endurance
Cf Dunning= Sport as a male preserve : notes ont the social sources of masculinity and its transformations in Quest for excitement : sport and leisure in the civilizing process, Elias et Dunning => semble être un article important
⇒ dans ce cadre, on peut voir les consommations de substances et les pratiques de binge drinking comme une autre manière d’entretenir ces valeurs, véritables épreuves de courage
⇒ des pratiques sportives et des usages des drogues, faut considérer le contexte, les usages, le niveau de la pratique, la discipline, la drogue en question…
=> « nécessité de prendre en compte le sens que les individus donnent à leur activité sportive ».
Indications bibliographiques tirées de « Jouer avec la gravité : approche sociologique plurielle de l’engagement dans des sports dangereux » de Guillaume Routier et Bastien Soulé.
Baudry : Le Corps extrême
Beck U (2001) : La société du risque. Sur la voie d’une autre modernité
Le Breton : Passions du risque et Conduites à risque
L’article lui-même : (utile directement et indirectement. Directement pour le travail sur la conception de risque et indirectement de plusieurs manières => peut aider à établir un guide d’entretien sur redbull/ risque + voir quelles valeurs des sports de l’extrême sont appelées et associées au redbull pour pousser à sa consommation)
Difficile de définir le terme de risque, il est un « nid de concepts » selon Assailly dans Les jeunes et la prise de risque. Approche sociologique des conduites à risque.
⇒ Renn O. « Three decades of risk research, accomplishments and new challenges », Journal of risk research 1, 49-71
Une différence utile mais artificielle qui peut être fait = différence risque/ danger
Dangers= ensemble de menaces qui peuvent se produire si certaines conditions sont réunies
Risque = manière de se représenter et d’appréhender le danger cf Joffe d’où Beck => le risque est une construction de l’esprit
⇒ ne pas séparer les deux, deux faces d’une même médaille, il faut les prendre en considération conjointement pour comprendre richesse du lien conduite dangereuse/ représentation.
Dans ce cas on ne peut pas (comme Gilles Rotillon, cf article) exclure l’escalade des sports extrêmes à cause de l’omniprésence de la sécurité. Cf Léséleuc et Raufast (pas trouvé dans la biblio de l’article) => seuls les praticiens sont à même d’évaluer le caractère « à risque » de leur activité. Cf Loirand : sports de ballons ne sont pas considérés comme à risque alors que les accidents sont fréquents mais peu graves en général => contraire du parachutisme où les accidents sont très rares mais mortels.
Donc double distinction : impacts potentiels + fréquence / scénarios accidentels hypothétiques et leurs perception = sur ce niveau que ce situe surtout le sociologue = niveau de la construction culturelle et psychologique.
=> classification générale de « sport de gravité » proposée par l’auteur pour regroupe alpinisme, escalade, parachutisme et saut à l’élastique. Gravité en X2 sens = chute du corps/ mesure objective ou subjective de l’impact
Différentes manières « d’engager » le corps (est-ce qu’on engage son corps avec le redbull comme on l’engage dans les sports à risque ou « de gravité » ?) dans l’activité peuvent être trouvées dans la littérature (une typologie des différents attraits du risque qui peut nous intéresser pour le redbull) :
⇒ sentiment d’une respiration, d’expression du vrai soi face à la pression sociale (peut concerner le redbull ?) cf Elias et Dunning : Sport et civilisation : la violence maîtrisée
Importance de l’âge, du sexe, de la catégorie sociale dans la prise de risque et engagement dans les sports de gravité => pourrait peut être intéresser sous-groupe qui travaille sur ce thème. Si on schématise à l’extrême : sport d’homme, blanc, classe-moyenne ou sup, célibataire.
=> la réalité technologique est aussi importante : accroissement de la sécurité entraîne distinction élites (écarte volontairement la sécurité)/ novices ou commun des mortels
⇒ contrôler une incertitude provoquée => pas du tout irrationnel, au contraire : faire preuve d’un sens des responsabilités, de l’autogestion, d’une hyper-rationalité + habileté. Cf Soden in biblio
=> applicable au redbull ? On peut voir dans quelle mesure le redbull est utilisé en connaissance de cause selon schéma instrumental. Il est le moyen nécessaire pour atteindre une fin. Est-ce qu’il n’y a pas un processus « rationnel » dans la prise de risque bien que l’on soit conscient de l’incertitude quant à sa propre santé ? Une prise de risque calculée? Se montrer à soi-même et aux autres qu’on gère fête+ alcool+ fatigue ?
⇒ rapport hédoniste cf « chute libre » désormais permise grâce aux équipements de sécurité en montage => vertige, intensité émotionnelle. Idée qu’il y a là une forme de transe : Heas : Anthropologie des relaxations : des moyens de loisirs, de soin et de gestion personnel ?
L’auteur dégage trois degrés de facteurs pour différentes sociologies :
-intra-individuel
-inter-individuels
-exo-individuels (forces sociales qui dépassent l’individu comme le simple cadre du groupe)
Résultats des entretiens :
⇒ Facteurs intra-individuels :
-expérience au-delà du vertige, une forme de transcendance et fusion avec l’environnement cf flow => Csikszentmihalyi (1990) Flow : The psychology of Optimal Experience = pour le côté mystique de l’expérience voir Justine. Perte de cse de soi. Forme de dépendance assumée, manière de profiter de la vie.
-« s’exposer pour mieux se connaître », affrontement d’événements problématiques permet de se connaître en-deçà du masque social donc => se mettre en danger pour progresser
⇒ Facteurs interindividuels : (liens entre les pratiquants)
-partager une expérience commune et renforcer des liens (prendre du red bull ensemble = faire comme les sportifs de l’extrême ? Se mettre en danger ensemble pour partager ?)
cf Maffesoli : « se sentir en commun » in Au creux des apparences, pour une éthique de l’esthétisme
⇒ Facteurs exoindividuels :
-« déroutiniser » son existence cf Elias et Dunning
-se différencier par son engagement cf alpinistes qui se considèrent comme une élite face à l’alpiniste lambda.
Conclusions => risques ne st pas une fin en soi mais un moyen. Assailly affirme que la confrontation au risque permet de se valoriser. Etude montre schéma moins mécanique : mobilisation de ressources particulières face au danger qui est recherchée. Dans les entretiens => rarement trois niveaux à la fois, mais souvent entremêlés, priorité donné aux facteurs intra-individuels mais attention => cf valorisation sociétale du risque de Baudry réinvestie subjectivement. Certaines motivations sont peu avouables.
Marco- Messages : 55
Date d'inscription : 07/10/2011
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