Miller + articles médico-centrés

J'avais essayé uniquement les éditions "Sage" pour trouver des articles anglo-saxons sur domino, mal m'en avait pris.
En cherchant dans "sciences sociales" puis "academic search premier", j'ai pu trouver plusieurs articles très intéressants, dont un article de notre chère Kathleen Miller. Apparemment, ce n'est pas l'étude que nous pourrions acheter mais ça y ressemble furieusement. Elle n'a pas été publiée dans le même journal, et ne porte pas le même titre, mais le descriptif est très similaire. Peut-être est-ce une étude préliminaire?

Voilà le nom des articles:

---Energy Drink Cocktails: A Dangerous Combination for Athletes and Beyond => celui-là est bien plus axé sur le côté médical. A vous de voir si vous voulez que le lise (Daria et Solène).

---Wired: Energy Drinks, Jock Identity, Masculine Norms, and Risk Taking, c'est celui de Miller, en voici un résumé perso qui extrait l'essentiel, même si l'article est encore plus riche:

lecture d’un article de Kathleen Miller : « Wired : Energy drinks, jock identity, masculine norms, and risk taking » : une distinction que Miller et d’autres chercheurs établissent est à comprendre tout d’abord (elle estime qu’ils sont plus ou moins les seuls à la faire) : on distingue « athlete identity » from « jock identity ». Le « jock » en anglais, c’est le sportif mais le sportif gros-bras, dont la pratique est occasionnelle (mais peut aussi être quasi inexistante ou appartenir au passé) ou plus intensive mais pas professionnelle, le footballer du lycée qui sort avec toutes les pompoms et, lorsqu’on en fait une insulte, qui a des muscles mais pas vraiment de cerveaux. « L’athlete », au contraire, c’est l’athlète au sens fort en français. Jock identity = participation à certains sports, où le contact physique est important et qui sont riches en représentations masculines + éthique de la prise de risque, de la mise en danger ⇒ parle de « toxic jock identity » pour des comportements qui en dérivent = prise de substances, problème avec l’alcool, mauvais résultats scolaires, conduites sexuelles à risque, violence et même délinquance parfois// tout l’inverse des « athletes ». Assez logiquement donc, Miller et ses amis étudient la prise de boissons énergisantes dont particulièrement le redbull dans une université, pour voir si cette « toxic jock identity » fait de la prise de boissons énergisantes une autre de ses caractéristiques principales. Selon Miller, cette identité se marie très bien avec la philosophie de vie d’ « in-the-moment extreme physicality » que les publicités Redbull et autres boissons énergisantes exploitent si bien.
L’étude quantitative confirme deux hypothèses :
-la force de la « joke identity » est corrélée positivement à la fréquence de la prise de boissons énergisantes et de cocktails boissons énergisantes/ alcool.
-L’adoption de normes « masculines » et de comportements à risques fait le lien/ est l’intermédiaire entre la « jock identity » et la prise de boissons énergisantes (pas sûr d’avoir bien compris cette hypothèse)
- selon elle, sa troisième hypothèse sur les genres demande plus de travail.
=> appelle à des recherches sur les motivations de la prise de boissons énergisantes, considère notamment que les chercheurs se trompent lorsqu’ils ne considèrent pas les boissons énergisantes comme les autres « substances » (en anglais je pense que le terme renvoie plus directement aux drogues et à l’alcool, au tabac, tout ce qui est addictif), elle estime qu’il doit y avoir des liens forts avec les produits illicites, dans les comportements au moins.
Peut paraître étrange selon elle que la prise de boissons énergisantes, effectivement nocive à la pratique sportive, soit si répandue dans une culture liée au sport => elle rappelle que dans la « jock identity », contrairement à « l’athlete identity », le sport n’est pas une fin en soi, mais plutôt un moyen vers d’autres valeurs, qu’elle rassemble sous le nom « d’hegemonic masculinity ».
L’étude est quantitative (la partie données est pour moi presque incompréhensible) mais elle cite des extraits de ses questionnaires, qui pourront nous intéresser plus tard.


--- un autre article dont seul le résumé est disponible, mais cela semblerait suffire puisqu'il répète celui de Miller et suivre plus ou moins la même méthode:
"Drinking patterns and risk behaviors associated with combined alcohol and energy drink consumption in college drinkers."