Compte-rendu séance 6

A côté du contenu informatif, quelques informations à noter:
-apparition d'un thème ou d'un sous-thème sur la sociologie de la fête, né par la grâce de Florian.
-il faudra peut-être s'intéresser à la sociologie du travail dans le cadre de la performance, et pour cela, il serait intéressant d'aller parler au groupe qui travaille sur le coaching en entreprise.
-il faudra s'intéresser plus concrètement à la sociologie du goût.


Compte-rendu du 26 octobre

Faustine : redbull et classes sociales, sociologie de la consommation.
Marcherait peut-être mal de parler de classe sociale : beaucoup de théories qui disent que consommation n’est plus définie selon classes sociales. Plus une façon de consommer = une classe sociale. Autres sociologues font plutôt différences entre groupes sociaux par rapport à l’âge. Groupe social des jeunes se distingue dans ses pratiques. Olivier Gallard Que-sais-je ? ou Repère => Les Jeunes. Déjà lu, intéressant à en tirer. Age de plus en plus distinguant :

« Effets de génération d’âge et de revenus sur les arbitrages de consommation » Hebel, Berger. => voir si on y a accès.
Jeunes beaucoup plus attirés par désir de consommer, motivation exploratoire et stratégique, plutôt que besoin.

Toute la population, par rapport aux années de crise : Plus une démarche fonctionnelle de la consommation, combler des désirs frustrés. Référence ?

Article : « Choisir sa drogue, café, thé, tabac et médicaments psychotropes : à chaque âge ses habitudes » Laurence Haeusler Didier Röch => à chercher sur domino.
Dominique Pasquier : « Lycéens, la culture des pairs » => voir sur forum (posté), avis d’une sociologue. Génération comme marqueur social fort.
Pas forcément une culture libre et authentique chez les jeunes => des conformismes qui se créent dans le regard, force la majorité, effet d’imitation.

Des forums consacrés au red bull ? Voir discussions sur les articles qui parlent du redbull, les discussions qui s’installent.

Boris :

« Individus sous influence : drogues alcool, médicaments et psychotropes » Alain Ehrenberg
Parle des drogues aussi bien dans l’imaginaire, les préjugés qu’on a => on ne voit pas le toxicomane et l’alcoolique en général. Gestes de l’ivrogne, viril, des lieux sociaux // toxicomane, plus fuyant, lieux sans couleur…
Drogues appartiennent aux médecines et aux rites, dieux, révéler un destin.
Drogues au sens large => révèle rapports que l’individu entretient avec lui même et autrui. Travaille sur l’individu moderne cf propagande redbull qui devient autonome, performance.
Substances = multiplication artificielle de l’individualité, augmente performances de chacun, angoisse, échange social favorisé, désinhibe, ou détache du monde commun à l’inverse, se retrancher. Lié à l’individualité, souveraineté de l’individu (cf Baudry).
Drogues radicalisent primat de l’individu, exprime tensions liberté moderne entre deux bornes :
Indépendance (liberté sans limite) / autonomie = capacité à se donner des lois.
Cite Norbert Elias => aspect pacifié de la société, individus s’autocontrôlent, pour se faire la guerre, appareils juridiques. Du coup violences physiques – en – tolérables, déplacement des violences externes à l’individu vers l’intérieur de la subjectivité. Subjectivité en guerre avec elle-même peut vivre en paix avec autrui. = prise de risque interne.
Différence alcool (sociabilité) et drogue (privé, repli sur soi, fuite dans l’irréel) = deux schémas
Drogues en général => pousse à bout fantasme individuel de la liberté sans limite.
France = sécu + médicine libérale ⇒ record du monde de médicament.

Remarques : L’ordonnance à elle seule produit un effet placebo. => marketting du red bull = une forme d’ordonnance ?
Redbull = alcool ou drogue dans cette distinction ?
Pb de l’opposition individu / social. => deux stéréotypes trop caricaturaux. Redbull très social, mais peut être complètement individuel… cf culte de la performance de Baudry
Résoudre la contradiction en disant que le redbull introduit la performance dans la notion de fête (pour Baudry, il n’y pas de contradiction entre les deux sens de s’éclater : s’amuser et exposer son corps au risque et aux limites). La fin = faire la fête ensemble plus longtemps ; le moyen = améliorer la performance de son propre corps

Sociologie de la fête ? Florian
Une forme de transcendance adaptée à la société individualiste ?
Alchimie et rites => travailler sur soi, se dépasser avant d’accéder au reste. Faire partie d’un tout. => tous les principes de l’ésotérisme.

(Redbull joue sur prise de risque et en même temps sur société de consommation)

Ranger le redbull plutôt du côté du café que de l’alcool ? Tout comme juvamine, café et redbull => représentations liées à l’augmentation d’une performance // alcool : le plaisir prime même s’il y a aussi des « fonctions » = se laisser aller, enlever le stress avant événement difficile.
=> ça qui peut peut-être lié le redbull à la magie ? => efficacité symbolique.

Justine : a posté sur le forum.
Alicaments : peut inclure le chocolat par exemple. Parle des actimel, petits filou tubs. Parle surtout des « bonboncaments ».
-« Bonbon-médicaments » = bonbons sous forme de médicaments. Se présentent sous forme de spray. « esthétisation » de la médicalisation. Cf canette, trucs de couleurs.
-« médicaments-bonbons » = médicaments sous forme de bonbon
⇒ le red bull joue dans les deux sens
fait de manger liquide : soupe, boisson… ⇒ transformation qui gagne plusieurs imaginaires, bouscule références de risque
il faut transformer le liquide pour qu’il soit pensé mangeable. => bouscule mythe de la mort, éternelle jeunesse… = toute notre perception du monde.
Dans le cerveau => manger solide est plus considérer comme manger, manger liquide n’est pas pareil.
Alimentation liquide métonymie des valeurs de la culture jeune = performance, rapidité… // opposée à culture des vieux

Moyen de s’élever dans les classes sociales ? comment on prend en compte le prix ?

⇒ le goût, sociologie du goût à voir.
=> aller voir le groupe sur coaching sportif pour sociologie du travail