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fiche Claude Rivière Les Rites Profanes

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Message  Justine Dim 12 Fév - 19:08

Conclusion chapitre 1 : L'émancipation théorique du rite désacralisé.
« 1/ Sans projet autre que celui de son propre accomplissement et sans rattachement à un mythe, mais seulement à des valeurs importantes, le rite profane trouve sa logique dans son effectuation et se satisfait de son intensité émotionnelle (match de football, concert).
2/ Reconnu comme forme générale d'expression de la société et de la culture, le rite s'émancipe du contexte religieux dans lequel il était obligatoirement perçu jusqu'alors.
3/ Le fonctionnement des rites est à relier à leur utilité sociale ; leur exécution est impérative pour recréer périodiquement l'être moral de la société.
4/ Dans l'initiation s'opère une transgression de limite ayant pour effet une assignation dans un statut supérieur.
5/ Le rite sollicite et règle l'action, mais ses opérations matérielles sont révélatrices d'opération mentales, car on y joue avec des symboles.
6/ Faut-il percevoir les rites comme réducteurs de risques et créant un sentiment de sécurité, ou bien à l'inverse comme ajoutant à l'anxiété ? La première solution paraît la plus habituelle.
7/ Les rites sont des systèmes de signalisation à partir de codes structurellement définis.
8/ Les rites utilisent des modèles d'action puisés dans le registre de la déférence entre statuts inégaux. Leur ordre expressif s'inscrit dans un ordre de négociation.
9/ Les rites de rébellion subvertissent temporairement et exceptionnellement l'ordre afin de le mieux restaurer.
10/ Le rôle rituel inclut le port d'un masque dans une mise en scène qui évite aux partenaires de perdre la face.
11/ Drame dénouant une crise, le rite est un mécanisme de réponse aux changement et conflits. Parce qu'émotionnellement expressif le jeu dramatique rituel est opératuer d'un changement ; il comporte une phase d'action réorientée.
12/ Le rite lie entre eux des éléments discontinus du quotidien par la répétition redondance et colmate des vides de la pensée.
13/ A fonction souvent cathartique et généralement réducteur de l'agressivité, le rite peut, par décharge émotionnelle abréactive, résoudre ou empêcher des explosions de violence en transférant les problèmes intérieurs d'u groupe sur une victime émissaire qui ne risque pas de se venger.
14/ Mécanisme de défense, il agit comme une forme de conjuration dans des cas de conflits refoulés. Sublimateur, il peut aussi faire revivre des fantasmes que procurent des satisfaction symbolique.
15/ Par l'adoption de règles et de rôles, dans le cadre d'un ordre qu'il exprime, il renforce le lien social intégrateur.
16/ A moins d'acte de foi, on ne saurait se prononcer sur le fondement original du rite : sacrifice et violence initiale selon Girard, inscription du rite profane au tréfonds de l'animalité disent les éthologues, ou bien mécanisme de sublimation à base de libido sexuelle pour les psychanalyses. »


Conclusion chapitre 2 : Structure, fonction et dynamogénie du rite profane.
« 1/ Méthodologiquement, tout rite, aussi bien profane que religieux, peut être appréhendé comme structure d'action séquentielles, de rôles théâtralisés, de vlauers et finalités, de moyens réels et symboliques, de communication par système codé.
2/ S'il visibilise un certain ordre et des relations sociales, le rite agit pour leurrénovation aussi bien, que pour leur maintien, en tant que facteur d'intégration identitaire, que sublimateur de pulsions et qu'acte d'institution de nouveaux rapports sociaux.
3/ axé sur un présent à vivre agréablement sinon intensément le rite profane ne capte le passé que comme tradition respectable et non comme archétype du devenir. Pour être récurrent, donc légitimateur d'un passé culturel et ponctuation du présent, il n'en porte pas moins un projet de dynamisation personnelle et sociale.
4/ Point de rite sans négociation avec quelque Autre, soit présent, soit imaginé, duquel le sujet apparaît interdépendant dans une situation de maîtrise (relative) par les partenaires des mêmes codes communs et acceptés pour réguler le contact. Le rite énonce l'ordre de la culture structurant l'expérience individuelle même dans les cas d'apparente subversion.
5/ Exercice de communication selon une rhétorique définie, el rite en tant que langage a des fonctions dénotative, expressive, conative, phatique, esthétique, métalinguistique et positionnelle.
6/ A défaut d'être en tous les cas une liturgie d'assurance tout risque, le rite profane, dans une situation de conflit, tend à rassurer les participants dans la mesure où les éventuelles hostilités s'évacuent par un accord tacite quand aux règles de confrontation à respecter.
7/ Il porte en lui une énergétique : celle de la réalisation de ses fins, aussi bien que celle de la satisfaction de désirs inconscients, mais sa dynamique s'exprime surtout dans sa catalyse des énergies individuelles au profit de la communauté plus restreinte dans laquelle il s'exprime. En cela il est intégrateur.
8/ Néanmoins, des contre-structures et contre-pouvoirs la menacent de dérégulation, de dérapage, d'improvisation parfois incontrôlables au point tel que la perturbation et les débordements en hypothèquent les effets attendus.
9/ Tout phénomène rituel est vivifié par une triple charge : la charge cognitive de saisie de messages à travers des signifiants renvoyant à des signifiés, la charge affective liée à l'implication émotionnelle dans la participation, la charge conative d'orientation de l'action par manipulation psychologique, adhésion revigorée, évolution du processus de négociation, etc.
10/ Est-il possible de dégagr une logique du rite ? Tout dépend des critères utilisés. Il existe plutôt sous l'angle formel, des degrés de tension entre contrainte et plasticité, entre réalité et fiction ; sous l'angle de la cohérence, des contradictions, ambivalences, intervalles et paradoxes ; sous l'angle ludique, des jeux régulés, des jeux de rôles et de l'incertitude parfois dans le déroulement comme dans l'issue.
11/ « Les Grecs croyaient-ils en leurs mythes (religieux) ? » Les Européens croient-ils en leurs rites (profanes) ? Mollement. On s'implique certes. S'engage-t-on tout à fait ? Une grande leçon de la modernité est celle de la distance critique. Je joue à croire que vous me croyez en pratiquant mon rite d'écriture. Et si vous êtes à cette fin de chapitre, sans doute croyez-vous un peu à ce que je dis, en pratiquant votre rite de lecture inclus dans le rite de loisir. Moyen de se conforter mutuellement en se donnant l'impression d'une action pas totalement inutile ! »
Justine
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Message  Justine Dim 12 Fév - 19:09

Conclusion chapitre 3 : Les microritueles de la vie enfantine.
Recherche de ritualisme sécurisant dans la vie enfantine=>règles et repères pour apprendre la vie adulte, répétition ludique qui comble un besoin d'enchantement, ritualité de la scolarité qui est obligatoire, sélective, théâtralisée comme le rite.
Groupes dâge d'initiés encadrés par des agents spécialisés, par les enseignants sous la bienveillance des parents.
Efflorescence de signes identificatoires et instauration de rapports d'ordre + certains évènements symboliques=temps fort du parcours (cf. Rossel).
Entrée à l'école rompt avec la famille, crée une marginalité partielle, de nouvelles normes que doit intégrer l'enfant.
Sélection avec examens, tests, travaux écrits, présentations orales, notes, moyennes, repêchage=>entrent comme éléments du rite de passage final que constitue la promotion en classe supérieure.
Tous les ans, mises en scène (fêtes, défilés de classes, photographies), qui réaffirment des valeurs incarnées par la scolarité=moments d'intensification de la vie collective.
Ecole=lieu privilégié d'expression de la ritualité enfantine
Organisation autour de 2 axes : axe vertical des rapports instituteurs-élèves (valeurs d'autorité, d'obéissance, de respect) et axe horizontal des relations entre pairs du groupe-classe (codes ou normes et contraintes à respecter)
Production d'initiation avec situation en partie de jeu et en partie de règles sévères.
Bizutages des grandes écoles dominent surtout l'esprit ludique.


Conclusion chapitre 4 : Du bizutage comme rite initiatique.
« Pas plus qu'on ne saurait établir une correspondance entre le carctère répétitif et mécanique d'un certain type de symptomatologie adolescente et le geste rituel, pas plus on ne saurait comparer le bizutage aux rites traditionels d'initiation sans noter d'emblée qu'il s'agit de facticité reconnue comme telle à une époque où l'adolescence n'est plus encadré par une ritualité. »
Relève d'une simple volonté d'imitation, la ritualité devient un simulacre, la référence symbolique à l'institution en anecdote du paraître, la phase de liminalité en « marginalité » temporaire, le déguisement est fait pour s'amuser, l'épreuve vise à impressionner.
Bizutage pas seulement un jeu où se déchaînent les pulsions ; affirmation identitaire ; recrudescence du bizutage n'indique pas forcément une reviviscence du « tribalisme » ; forme de ritualité désirée et balbutiante lors de l'entrée dans uen école, une bade, un réseau, une entreprise avec ses propres formes de convivialité, ses codes, ses droits...
Modalités contestables ne signifient pas que le principe doive en être réprouvé. Plus un changement d'atmosphère qu'une régression du phénomène ; parfois la transmutation du rite d'épreuve en simple week-end ludique de rencontre !


Conclusion chapitre 5 : Rites d'exhibition d'une adolescence marginale.
Rite conçu comme séquence temporelle d'actions, ensemble de rôles articulés, structure téléologique de valeurs, moyens symboliques ordonnés aux fins à réaliser, système de communication.
Dans ce cas-ci, n'a pas de référence à une quelconque mythologie religieuse, est bien révélateur de la sous-culture des adolescents de notre temps=>traduction en symboles complexe et multivoques.
La culture englobante de la société englobante=enjeu d'un conflit : ou l'insertion sociale ou le refoulement d'une réagrégation aux valeurs dominantes.
Toute cassure à l'adolescence (repli narcissique, l'à-quoi-bon dépressif, la rébellion ou la marginalité volontaire)=>montre exigence de ritualisation et représente réémergence inattendue de pratiques ou archaîques ou rituelles et sensorielles.Ritualité adolescnte contemporaine tirée du côté de la sensorialité.
Tentatives de ritualisation à travers la reconstitution du symbolique, loesque vacillent les repères sociaux et que défaille l'image du père contraignant.
Dans les pratiques rituelles communautaires, l'ordre marqué par le respect des codes, des interdits et de certaines manières d'être, arrive à émerger.
Rite a des effets structurants, comme série d'actes ordonnés. Expérience de mise en relation des sujets, affermit l'identité dans le rapport à l'autre et par l'échange réciproque, l'acteur se retrouve dans la construction d'un signifié et dans le symbolisme mobilisé par le rite.
Opérateur d'existence et matrice de goûts et comportements. Générations se poussent avec la hâte d'imprimer chacune leur marque sociale qui s'identifiera dans la mémoire à telle identité de naguère ou de jadis. Analogie entre rites de passage à l'adolescence dans les ociétés tradtitionnelles et les comportements adolescents contemporains, en ce que la marge vise une réagrégation au socius.
Liminalité anticipe une souveraineté dans un statut futur valorisé. Ressenti de l'ambiguïté, l'incertitude et le danger comme dans les rites de passage
L'adolescence n'est plus encadrée par une ritualité qui serait imposée par la société englobante elle-même. Mises en scène adolescentes contemporaines vidées de leur sens d'épreuve et relèvent plus du ludisme narcissique. Opération par le mimétisme et plus ou moins factices. Déguisement sert à impressionner et à séduire le public jeune. Tentatives de créer de nouvelles sociétés primitives pour servir de contre-cultures.
« Lien social initiatique contemporain manque d'intensité par rapport au lien social religieux initiatique lorsque fait défaut le rapport à une transcendance, lorsque le symbole se mue en simple emblème et lorsque la répétition mécanique est recherchée pour elle-même comme enchantement magique. »
Justine
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Message  Justine Dim 12 Fév - 19:10

Conclusion chapitre 6 : La présentation régulée du corps.
Capacité à exprimer le social dans la modernité, que le corps a été saisi sous l'angle des rites.
Pivot de l'être social en ce qu'il manifeste l'individu aux autres selon les modalités définies comme normes et qu'il incorpore les choses du monde à notre propre chair par la perception, l'émotion, l'intellection et l'action.
Marquage de l'apparence par les parures, habits, masques, mais aussi par les contrôles gestuels et les apprentissages posturaux.
Un produit de ritualisation au sein d'un type de société ou de culture qui répond à une symbolique et à une politique de l'apparence corporelle.
Mythe, rite, danse, transe, stase ou extase=>corps est au centre d'un système de montages symboliques, noeud de relations avec le monde extérieur=>irradie dans toutes les sphères culturelles (de l'érotique à l'esthétique, du politique à l'économie). Corps est le foyer de toutes nos communications avec autrui.
Vitrine de la personne, incorpore l'ordre social à travers les normes qu'il doit respecter comme à travers ses rites d'insertion de l'apparence dans la modernité, autant de phénomènes qui retentissent sur l'ensemble de la vie sociale.
« Les rites inscrits sur le corps sont solidaires du type d'économie prégnante et des techniques de production. Ils marquent le corps de manière telle qu'ils fonctionnent au mieux des avantages de l'économie et du pouvoir qui les gère. » (Maertens, Le dessein sur la peau)


Conclusion chapitre 7 : Religion, magie et rites du sport.
« Ritualisation met en évidence les identités et valeurs cohésives d'un groupe, mais aussi ses hiérarchies et différenciations internes, selon que l'on est dans la première équipe ou dans celle de réserve, selon la couleur de la ceinture de judo, ou selon les gratifications accordées aux plus valeureux. »
Sport perçu comme « pattern d'actions expressives et communicatives spécifiques, exprimant des valeurs partagées à l'intérieur d'une culture, et revivificateur évetuellement de l'ordre social, ne signifie pas qu'on occulte en lui la symptomatologie de problème sociaux. »
« Chacun sait que la solidarité de l'in-group, sombrant dans le narcissisme local ou régional, peut développer une hostilité à l'égard de l'out-group, phénomène exaspéré dans le hooliganisme. »
Traiter du rite sportif c'est le voir de trop loin.
« Célébrer l'excellence, succomber un peu à l'emphase cocardière, à s'enchanter d'un exploit prestigieux accompli avec audace, courage ou panache. »


Conclusion chapitre 8 : Le cérémonial du manger.
Repas=moment clé de l'interaction familiale et élément d'architecture de la vie sociale ; présentation comme ritualisation du partage de la nourriture, cadres du repas influencés par des choix religieux. Transmission à travers les générations, répond ainisi à la loi culturelle d'alliance et d'échange qu'est la commensalité.
Au sein de famille=>apprentissage des rôles, de la solidarité et de la distinction sociale. Au sein d'un groupe de commensaux=>assure la transmission et la permanence des valeurs culturelles, au moyen de codes et de règles socialement définis, la conformité au modèle exprimant l'appartenance au milieu.
Réalisation du repas en fonction de règles établissant le temps, le lieu, la succession des actions qui le composent, l'ordonnancement des mets, les conduites appréciées, permet de s'en servir comme grille de lecture de la vie sociale
Nombreuses relations variables=>rapports entre sexes, hiérarchies d'âge, de pouvoir et de prestige, identités ethniques et culturelles.
Manières de la table : logique de la distinction, là où se situe le pouvoir et la supériorité. Réaction inverse consisterait actuellement, par la gastro-anomie et la déstructuration des repas, à se moquer des distinctions, à mettre le pouvoir du côté du sale/chercher le propre du côté de la cuisine, des produits naturels, de la diététique=>Au fond situe le pouvoir du manger comme une forme de contre-pouvoir social.
Nouveaux rythmes de consommation ne privilégient plus les rituels calendaires et ceux de changement de statut, repas moins coordonnés en activités communes, plus délocalisés par rapport au domicile, distribués tout au long de la journée.
Signifie à la fois une déstructuration de l'alimentation et une forme de déritualisation propre à la modernité, mais il n'empêche que les schèmes de référence sont connus et transmis, quitte à les modifier par des habitudes nouvelles qui constitueront les normes des rites futurs, insérées dans une dynamique de changement.
XIXe siècle pour la bourgeoisie, repas=symbole de réussite sociale, modèle demeure celui de l'aristocratie prérévolutionnaire. Notre modèle emprunte à celui du XIXe siècle + hygiène + exotisme + allégé en lipides non diététiques.
Participation aus rites les plus importants de la vie que sont les repas, de subir sans exception les rites de la mort, par lesquels les vivants refoulent l'angoisse au moyen de la déploration puis de la restauration.


Conclusion chapitre 9 : Ritualité dans l'entreprise.
Inventaire et analyse de pratiques ritualisées ont servi d'indicateurs de production symboliques dans les entreprises. Rites d'apprentissage ont un caractère sérieux, tandis que la culture de l'entreprise se présente comme neutre, un peu contraignante mais agréable à vivre dans la routine quotidienne, ce que nous avons différencié comme ponctuation festive des activités sedéroule dans une atmosphère ludique.
Division de ces petites fêtes en marge du travail : rites calendaires, rites cycliques, rites occasionnels
Proposition d'une autre typologie plus axée sur la ritualisation du travail au sein d'un système entrepreneurial : rites d'embauchage et de passage, rites d'intensification, rites de sanctification, rites de participation aux organismes sociaux comportant information, conclusion, décision, exécution.
Typologies, le plus souvent fragmentaires, valent surtout comme cadres de mémorisation de phénomènes, par la classification, mais elles sont peu opératoires.
Place importante et utile réservée à autre chose que le travail salarié ; distance entre organisation prescrite et organisation réelle, cette dernière comporte des ruptures avec l'activité programmée ; intricationdes histoires individuelles dans l'histoire socioprofessionnelle ; abondance de la production symbolique, oeuvre de compétences multiples. Paraît nécessaire pour contrebalancer l'engagement dans la production réelle.
Irréductibilité de la notion de travail dans l'entreprise aux catégories purement économiques ; l'informel est présent aussi bien dans le savoir-faire que dans la détente.
Maintien fonctionnel des convivialités de groupes professionnels ou de sous-groupes, tendance vers la réappropriation individuelle et collective de la vie de travail par le biais de rituels qui tendent à s'autonomiser à l'égard de la structure hiérarchique.
Rituels manquent de régularité formelle, hétérogénéité de leur mode d'expression et de leur mise en scène, n'altèrent pas le fait qu'ils soient des foyers d'élaboration d'une symbolique sociale au sein d'une entreprise ou d'un secteur de production.
Effort de création de rites nouveaux dans la « culture d'entreprise » ne vise pas à se substituer à l'usure et à l'obsolence des rites du syndicalisme, dans le but de créer une intégration d'entreprise à usage patronal désamorçant les revendications de la base moins sensible désormais à des groupes de pression affaiblis et désorganisés.


Conclusion chapitre 10 : Bribes de rite au coeur des loisirs.
Situation ne s'inscrit pasdans le quotidien de tout le monde, mais le cinéma et la presse nous en offrent le spectacle fréquent comme ils le font d'une présentation de collection de mode, du vernissage d'une exposition, qui ont tous des aspects plus ou moins ritualisés auxquels nous réagissons en tant que public de médias.
Les images télévisées et leur réception dirigé par Jean-Paul Terrenoire=>montre bien l'attitude ritualisée du spectateur devant son téléviseur et plus le contenu rituel du spectacle.
Tous ces instantanés sur divers aspects de la ritualité profane sont loin de la couvrir en entier.
Ritualisation des comportements relatifs au sexe, à la pédagogie, à la vie des malades dans les hôpitaux, aux consultations de voyants et de médecins, à l'utilisation des ordinateurs, etc.
Justine
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