--- REDBULL --- DONNE DES AIILES !!!!
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Sociologie de la fête

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Message  Léa Ven 4 Nov - 11:23

Grégoire et Florian (deux axes?)
(éventuellement provisoire)
Léa
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Message  Grégoire Mer 14 Déc - 11:19

Il semblerait qu'il existe plusieurs façons de consommer le Red Bull, avec ou sans mélanges, seul dans le métro ou le soir en groupe dans une boite de nuit, bar ou entre amis chez soi.
Or, comme disait Erving Goffman (dans Les rites d'interaction) "la vie sociale est un théâtre", on joue un rôle différent selon la situation, je ne suis pas la même personne avec ma copine, qu'avec ma mère, ou dans un amphi de fac ou encore dans une convention internationale des légufrulabélophiles (collectionneur des étiquettes de fruits et de légumes).
On est donc un acteur comme dans une pièce de théâtre, on interagit avec la/les personne(s) en face de nous, mais comme dans un théâtre, le décors change aussi et cela à un impact sur notre comportement...

C'est pour cela que dans la sociologie de la fête, il est important de parler de l'environnement, du lieu où est consommé le Red Bull. Est-il déjà en vente partout dans tous les bars, boites de nuit ? Et parmi ceux qui vendent le Red Bull, le proposent-ils pur, avec mélanges, existe t'il des mélanges originaux ?
Je suppose aussi que selon l'endroit, on propose le Red Bull directement en canette, ou dans un verre, peut-être existe t'il des bouteilles de Red Bull en verre vendu uniquement pour les professionnels (comme le coca-cola avec les petites bouteilles) ?

Dans le livre Regards anthropologiques sur les bars de nuit, les sociologues s'intéressent aux Bars Oz, qui se distinguent des autres par un décors australien lui donnant une ambiance anglo-saxonne et par le "cash and carry" c'est à dire qu'on vient chercher les boissons au bar puis on circule dans la salle pour s'installer où l'on veut, contrairement à d'autres bars où l'on vient vous servir directement.
Selon les auteurs ce Bar Oz qu'ils ont analysé dans le quartier des Halles (importance du quartier) est favorable à une ambiance décontractée qui plait principalement aux jeunes, les moins de 23 ans représentent 29.1 % de la fréquentation du bar. Ceux qui fréquentent le bar on un sentiment de liberté, d'un plus grand anonymat que dans un bistro à l'ancienne.
Les sociologues ont remarqué que des règles sociologiques non écrites s'instaurent, il existe des limites à ne pas dépasser.
Je développerai la question plus longuement par écrit, de l'analyse du livre et de mes recherches.

Hier, le mardi 13 décembre 2011, j'étais invité dans le bar Buddha-bar pour un anniversaire, dans le VIIIème arrondissement dans les quartiers très chic de Paris. Ceux qui fréquentent ce bar, sont plutôt des gens avec une certaine aisance financière, il est quasiment impossible pour un étudiant par exemple de fréquenter ce bar tous les soirs, vu les prix des boissons.
L'ambiance de ce bar a été recherché de toute pièce, ils ont leur propre musique, qu'ils vendent même en CD, un grand Buddha trône dans la salle, les lumières sont tamisées, il est difficile de voir les voisins de la table d'à coté...
Ce bar aide réellement à l'évasion, on oublie qu'on est à Paris et il met très bien à l'aise, les gens viennent d'une façon très bien habillé, le bar possède également un service voiturier. Personnellement j'étais mal habillé, cerne sous les yeux avec les partiels, mon sac avec les cours dedans... mais je me sentais à l'aise.
Beaucoup plus que lors de ma visite dans le Bizen (quartier de la Bourse) pour notre étude sociologique du speed-dating où l'apparence physique est primordiale, j'ai été recalé une fois à cause des chaussures qui ne leur plaisaient pas et à l'intérieur c'est une fosse au loup, ou chacun s'observe pour se comparer à l'autre, avec une sorte de défis, on ressent dans le Bizen, l'effet "mare aux poissons" c'est à dire que l'estime de soi change selon la situation, s'il n'y a que des personnes très "belle" (selon notre propre critère) on va se dévaloriser et inversement s'il n'y a que des édentés etc...
Dans le Buddha-bar je n'ai pas ressenti cette sélection physique, j'étais très à l'aise. Concernant le Bizen, vous allez me répondre qu'il est difficile de comparer un speed-dating avec un Bar qui ne le pratique pas, mais le Bizen fait bar également et la sélection reste la même qu'on aille dans le speed-dating ou pas.
Il serait intéressant d'ailleurs d'y retourner simplement pour voir s'ils offrent du Red Bull dans le bar avant le speed-dating, ça serait intéressant, dans un lieu de drague, voir si le Red Bull est accepté et si beaucoup en prennent par exemple pour se sentir en forme avant d'affronter les 5 jeunes femmes ou jeunes hommes ?

Pour revenir à notre étude, le Buddha-bar qui est un bar chic, propose le Red Bull à 9 euros les 25 cl (ils semblent avoir convertis l'indication en ml de la canette) c'est la plus chère des boissons "basiques" (Coca-Cola, orangina, jus d'orange...). Il est vendu uniquement pur, mais on peut rajouter un "accompagnement" (en payant en plus) étant entre amis et avec la fatigue, j'ai oublié de demander ce qu'ils voulaient dire par "accompagnement".
Ceci est une preuve que le Red Bull se démocratise ou peut-être même que dès le début c'est ainsi ? Le Red Bull dans ce bar fréquenté par une population majoritairement de 30 - 40 ans je dirais d'après mes observations, avec une certaine aisance financière, le quartier n'étant pas celui des étudiants du Vème, (Hermès est tout proche du bar pour vous donner un exemple). L'hôtesse d'accueil, nous a précisée qu'en décembre le bar était très fréquenté par des comités d'entreprises, il était plein d'ailleurs ce bar qui fait aussi restaurant (ne me demandez pas de le tester un jour car vu le prix des boissons déjà, je n'ose pas imaginer le reste...).
Le Red Bull pourrait ainsi s'adresser dans ce bar à ce type de personne, "jeune cadre dynamique" ?
Il faudra donc tester plusieurs bars de la capitale et d'ailleurs et faire une boite de nuit pour voir les différences de ventes de la boisson, de la manière de servir, de la manière de consommer etc...
Le Red Bull ne semble plus être la boisson dangereuse pour Djeuns qu'elle avait comme image au début ?

Voici des photos :

Sociologie de la fête Dsc03910

Sociologie de la fête Dsc03911

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Grégoire

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Message  Grégoire Mer 14 Déc - 11:20

J'ai oublié de préciser que le coin bar est en hauteur on domine ceux qui mangent.

Grégoire

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Message  Grégoire Ven 16 Déc - 0:47

D'accord, alors proposons une version "sans préjugés" :

Il semblerait qu'il existe plusieurs façons de consommer le Red Bull, avec ou sans mélanges, seul dans le métro ou le soir en groupe dans une boite de nuit, bar ou entre amis chez soi. Mais peut-être que je me trompe, sait-on jamais, il n'y a peut-être qu'un seul type de consommation, ce qui est fort probable statistiquement et sociologiquement puisque tout le monde est pareil !!
Or, comme disait Erving Goffman (grand sociologue, mais ses analyses ne doivent pas être prise au pied de la lettre) (dans Les rites d'interaction) "la vie sociale est un théâtre", on joue un rôle différent selon la situation, je ne suis pas la même personne avec ma copine, qu'avec ma mère, ou dans un amphi de fac ou encore dans une convention internationale des légufrulabélophiles (collectionneur des étiquettes de fruits et de légumes).
On est donc un acteur comme dans une pièce de théâtre, on interagit avec la/les personne(s) en face de nous, mais comme dans un théâtre, le décors change aussi et cela à un impact sur notre comportement... Mais peut-être que je me trompe, après tout on reste le même et notre comportement ne change pas si on se trouve à Saint-Germain des près ou dans Belleville ?

C'est pour cela que dans la sociologie de la fête, il est important de parler de l'environnement, du lieu où est consommé le Red Bull. Est-il déjà en vente partout dans tous les bars, boites de nuit ? Et parmi ceux qui vendent le Red Bull, le proposent-ils pur, avec mélanges, existe t'il des mélanges originaux ? Ces questions sont relativement intéressante mais elles doivent faire l'objet d'une analyse poussée qui permettront d’ôter ces préjugés qui sont probablement le fait de mon éducation et de la société dans laquelle je vis.
Je suppose aussi que selon l'endroit, on propose le Red Bull directement en canette, ou dans un verre, peut-être existe t'il des bouteilles de Red Bull en verre vendu uniquement pour les professionnels (comme le coca-cola avec les petites bouteilles) ? Mais cela restera à prouver par une étude sérieuse et sociologique sur le terrain.

Dans le livre Regards anthropologiques sur les bars de nuit, un choix arbitraire de ma part, influencé par la belle couverture bleue, les sociologues s'intéressent aux Bars Oz, qui se distinguent des autres (mais la distinction est subjective, il faut faire attention à ce terme) par un décors australien lui donnant une ambiance anglo-saxonne (selon l'avis des sociologues présent dans cet ouvrage) et par le "cash and carry" c'est à dire qu'on vient chercher les boissons au bar puis on circule dans la salle pour s'installer où l'on veut, contrairement à d'autres bars où l'on vient vous servir directement. Mais des exceptions existent, c'est un préjugé de vouloir séparer les bars en deux et je m'en excuse.
Selon les auteurs ce Bar Oz qu'ils ont analysé dans le quartier des Halles (importance du quartier, mais pas plus qu'un autre finalement, ça serait les Champs-Elysées, ça serait la même chose) ce bar est favorable à une ambiance décontractée qui plait principalement aux jeunes, les moins de 23 ans représentent 29.1 % de la fréquentation du bar. Ceux qui fréquentent le bar on un sentiment de liberté, d'un plus grand anonymat que dans un bistro à l'ancienne (selon les auteurs tout pétrie de préjugés).
Les sociologues ont remarqué que des règles sociologiques non écrites s'instaurent, il existe des limites à ne pas dépasser.
Je développerai la question plus longuement par écrit, de l'analyse du livre et de mes recherches d'une façon neutre et sans préjugés.

Hier, le mardi 13 décembre 2011 (selon le calendrier Grégorien, il est vrai qu'avec mon prénom, j'aurais pu choisir le Julien pour moins de préjugés), j'étais invité dans le bar Buddha-bar pour un anniversaire, dans le VIIIème arrondissement dans les quartiers qui m'ont semblé être les quartiers très chic de Paris, mais je vais me renseigner. Ceux qui fréquentent ce bar, sont plutôt des gens avec une certaine aisance financière, mais il est fort probable également qu'un étudiant ayant une bourse d'étude, où gagnant en moyenne en majorité entre 501 et 1000 euros, peut se permettre d'aller dans ce bar d'une façon régulière où les prix pour les cocktails et/ou alcools sont de minimum 15 euros et peuvent monter jusqu'à 300 euros pour un verre.
L'ambiance de ce bar a été recherché de toute pièce, ils ont leur propre musique, qu'ils vendent même en CD, un grand Buddha trône dans la salle, les lumières sont tamisées, il est difficile de voir les voisins de la table d'à coté...
Ce bar aide réellement à l'évasion, on oublie qu'on est à Paris et il met très bien à l'aise, mais ce n'est qu'une impression personnelle qui n'a aucune valeur, il est fort probable que je n'ai pas ressenti la mauvaise ambiance qui régnait car je n'étais pas dans toutes les tables, peut-être que pour Joséphine qui s'est faite largué par Gilbert devant un plat de homard a gros sur la patate et qu'elle considère qu'il y a une mauvaise ambiance ? Les gens viennent d'une façon très bien habillé, le bar possède également un service voiturier, mais j'ai demandé pour Noël, des paires de lunettes pour en être sûr, je suis astigmate, ce qui peut m'induire en erreur. Personnellement j'étais mal habillé, mais c'est un préjugé, il est vrai qu'un manteau avec des trous face à des hommes en costumes cravates, ça ne veut rien dire ! Puis j'avais des cernes sous les yeux avec les partiels, mon sac avec les cours dedans... mais je me sentais à l'aise (même si on est son plus mauvais juge).
Beaucoup plus que lors de ma visite dans le Bizen (quartier de la Bourse, un quartier assez pauvre de Paris) pour notre étude sociologique du speed-dating où l'apparence physique est peut-être important, j'ai été recalé une fois à cause des chaussures qui ne leur plaisaient pas, (mais ce n'est qu'un préjugé de leur part) et à l'intérieur c'est une fosse au loup, ou chacun s'observe pour se comparer à l'autre, avec une sorte de défis, on ressent dans le Bizen, l'effet "mare aux poissons" (étudié par un sociologue qui avait probablement des préjugés sur ses poissons rouges) c'est à dire que l'estime de soi change selon la situation, s'il n'y a que des personnes très "belle" (selon notre propre critère) on va se dévaloriser et inversement s'il n'y a que des édentés etc... Mais attention aux généralités, selon Ehrenberg, l'estime de soi, s'il y en a pas, même avec quasimodo face à nous on se trouvera toujours plus nul que lui.
Dans le Buddha-bar je n'ai pas ressenti cette sélection physique, j'étais très à l'aise mais ce n'est qu'une impression personnelle qui n'a aucune importance dans une étude sociologique et scientifique sérieuse. Concernant le Bizen, vous allez me répondre qu'il est difficile de comparer un speed-dating avec un Bar qui ne le pratique pas, mais le Bizen fait bar également et la sélection reste la même qu'on aille dans le speed-dating ou pas.
Il serait intéressant d'ailleurs, peut-être, éventuellement, lorsqu'on aura le temps, si l'envie est là, si le temps est clément, s'il fera beau demain d'y retourner simplement pour voir s'ils offrent du Red Bull dans le bar avant le speed-dating, ça serait intéressant, dans un lieu de drague, d'observer si le Red Bull est accepté et si beaucoup en prennent par exemple pour se sentir en forme avant d'affronter les 5 jeunes femmes ou jeunes hommes ? Mais peut-être aussi qu'ils le prennent simplement pour le goût ? Ne faisons pas de généralités digressives !

Pour en revenir à notre étude, le Buddha-bar qui est un bar plus ou moins chic, situé 8 rue Boissy d'Anglas avec son service de voiturier (pour garer les twingos du quartier), propose le Red Bull à 9 euros les 25 cl, ce qui est accessible à toutes les bourses (ils semblent avoir convertis l'indication en ml de la canette) c'est la plus chère des boissons "basiques" (Coca-Cola, orangina, jus d'orange...). Il est vendu uniquement pur, mais on peut rajouter un "accompagnement" (en payant en plus) étant entre amis, avec la fatigue et mes préjugés, j'ai oublié de demander ce qu'ils voulaient dire par "accompagnement".
Ceci est éventuellement une des preuves que le Red Bull se démocratiserait peut-être ou peut-être même que dès le début c'est ainsi ? Va savoir ! Le Red Bull dans ce bar fréquenté par une population majoritairement de 30 - 40 ans je dirais d'après mes observations biaisées par le cocktail sans alcool que je viens de boire, avec une certaine aisance financière, le quartier n'étant pas celui des étudiants du Vème, (Hermès est tout proche du bar pour vous donner un exemple) mais à pied c'est faisable. L'hôtesse d'accueil qui travaille depuis un certain temps ici mais dont son avis doit être soumis à caution, nous a précisée qu'en décembre le bar était très fréquenté par des comités d'entreprises, il était plein d'ailleurs ce bar qui fait aussi restaurant (ne me demandez pas de le tester un jour car vu le prix des boissons déjà, je n'ose pas imaginer le reste...question de principes et de préjugés de ma part. Moi ? Manger dans ce restaurant, je ne vais pas payer si peu !).
Le Red Bull pourrait éventuellement, peut-être, plus ou moins et encore, s'adresser dans ce bar à ce type de personne, "jeune cadre dynamique" ? Mais qui suis-je pour qualifier quelqu'un de jeune et de dynamique ?
Il faudra donc tester plusieurs bars de la capitale et d'ailleurs et faire une/des boite(s) de nuit pour voir les différences de ventes de la boisson, de la manière de servir, de la manière de consommer etc...
Le Red Bull ne semble plus être la boisson dangereuse pour Djeuns qu'elle avait comme image au début ? Mais les reportages et l'imaginaire véhiculée en 2008 est probablement une légende urbaine !

Grégoire

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Message  Léa Dim 18 Déc - 16:42

boboboboh...

Qu'est ce que c'est que cette version?
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