--- REDBULL --- DONNE DES AIILES !!!!
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Le redbull et moi, par Marc

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Le redbull et moi, par Marc Empty Le redbull et moi, par Marc

Message  Marco Mer 19 Oct - 13:46

Cela prend des airs de "confessions intimes" mais il me semblait qu'il fallait que cela vienne du coeur. A vous de voir.


Mes préjugés sur le redbull

En ce 19ème jour d’octobre 2011, je n’ai jamais pris de redbull, pas la moindre canette. Aussi loin que je m’en souvienne, ma première rencontre avec le redbull fut télévisuelle, et ce à double titre, par les publicités d’une part et par la médiatisation qu’il a pu connaître au début de sa commercialisation officielle en France d’autre part.
Il a toujours été assimilé dans mon esprit à la fête. Pas n’importe quelle fête, pas la fête de famille ou même la fête de villages comme j’ai pu en connaître un certain nombre, mais toujours la fête « nocturne », réservée à des jeunes, et toujours arrosée d’alcool.
Puisqu’il faut que cette « confidence » soit entièrement personnelle, autant caractériser mon rapport au redbull dans toute sa force : je suis ce que les anglo-saxons appellent si gentiment un « control freak », autrement dit, hors du fait que j’aie tendance à être un peu maniaque dans la vie courante, je ne supporte pas l’idée qu’une substance puisse altérer mon jugement, mes capacités et me fasse perdre le contrôle, même si cela doit m’amener à me sentir « mieux ». D’un mot d’un seul, la prise régulière de telles substances me révulse, et je ne peux m’empêcher d’assimiler fortes doses d’alcool, drogues et même café à cette angoisse. Le redbull s’est seulement ajouté à cette liste de substances qui me repoussent. En boire une fois ne me rendrait pas malade, tout comme j’apprécie de boire de temps en temps de l’alcool, en doses toujours modérées. Je vois cependant toute autre forme de consommation comme une aliénation.
Assez récemment cette année, mais avant de savoir que je travaillerais sur le Redbull, j’ai pu voir que des gens en buvaient dans la rue, dans le métro, en achetaient en pleine journée pour en ramener chez eux. Et ces personnes n’avaient pas du tout l’air de jeunes fêtards. Je crois que c’est une des raisons pour lesquelles ce sujet m’a tant attiré quand on me l’a proposé. Il m’a rappelé cette gêne que je ressens lorsque je pense au Red bull. Une gêne qui est double : d’un côté, comme je l’ai déjà exprimé, mon rapport à ce genre de pratiques est conflictuel, et d’un autre, j’ai été choqué de voir qu’on pouvait prendre du redbull comme s’il s’agissait de coka, ou d’une bouteille d’eau. Cela m’a paru être une anomalie : le redbull était pour moi bien classé dans une petite case, loin de ma sphère de vie, et là, je le croisais en allant en cours.
Même si j’essaye toujours de me raisonner, et de me rappeler que mes réactions sont trop fortes et relèveraient peut-être d’une psychanalyse, je n’ai jamais pu m’empêcher de ressentir une méfiance certaine envers les gros consommateurs de red bull. Je ressens alors exactement le même sentiment que pour ceux qui surconsomment de l’alcool. Pourtant, il y a peu, je ne savais pas qu’il était directement associé à de l’alcool. Précisément, ce n’est pas le lien avec l’alcool qui me posait problème, mais le seul fait de prendre quelque chose pour dépasser les limites de son corps. Je n’étais en aucun cas familier des usages que l’on pouvait en faire, des mélanges dont on m’a parlé au sein du groupe, de son prix, du goût, de son aspect. Je le voyais comme un accompagnement, un « avant soirée », un « before » comme on dit, un des accessoires nécessaires à la préparation d’une longue fête. De la même manière que l’on boit un café, le matin surtout, et pendant des pauses, pour préparer et soutenir le travail, j’imaginais qu’on prenait le redbull uniquement avant une fête, ou pendant certaines « pauses ». Je ne comprends pas vraiment qu’on puisse en consommer au-delà de ce « besoin », puisque pour moi, cette boisson était essentiellement « utilitaire », un adjuvant, et ne pouvait pas prétendre au même rang que d’autres boissons que je qualifierais pour l’occasion de boissons de « plaisir ». Je ne me suis jamais vraiment posé la question de la dangerosité pour la santé.
Bien qu’il soit un peu plus « familier » à présent, le sentiment d’étrangeté que je ressentais avant persiste et s’attarde.
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Marco

Messages : 55
Date d'inscription : 07/10/2011

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